*Hera arriva incognito chez Ronin. Elle frappa 2 coups secs, une pause puis trois coups. La porte s’ouvrit, elle se faufila dans l’entrée, ôta son scaphandre et suivis son complice, sans un mot. Ils descendirent un escalier sinueux, puis il sortit un gros trousseau de clés, et ouvrit une vielle porte. Ils entrèrent. Il gratta une allumette et alluma une vielle lampe à pétrole. L’atmosphère était lugubre, une vielle odeur de bois humide flottait dans l’air. Hera ôta le capuchon qui lui recouvrait la tête et regarda cet homme en lui souriant. *
- Que dis tu de mon déguisement ?
- C’est rose, grogna t il.
- Oui, oui bien sur…tu critiques toujours le rose ! C’est vrai qu’avec je suis reconnaissable mais enfin, il est si beau, je n’ai pu m’empêcher de le mettre.
- Il faut nous hâter, on pourrait nous surprendre, suis moi.
Il tendit une clé à Hera qui remit sa capuche et le suivi. Après avoir déambulés plusieurs minutes et remontés un nouvel escalier, ils s’arrêtèrent devant une porte.
- Tu as quinze minutes, pas une de plus.
*Hera mis la clé dans la serrure, entra et referma la porte derrière elle. Après avoir allumé la lumière, elle ouvrit son sac et sortit plusieurs pots de peinture, de différentes teintes de rose et différents pinceaux. Elle observa ce bureau, plutôt coquet. Elle réfléchis quelques secondes au moyen d’embellir rapidement cet endroit. Une fois le plan dans la tête est se mis à peindre. Elle déplaça quelques objets et donna ca et la des coups de pinceaux. On frappa à la porte.
- Dépêches toi, il te reste 2 minutes.
*Elle donna un dernier coup de pinceau et admira son œuvre. Sur les quatre murs elle avait dessiné une frise rose pale parsemée de fleurs fushia, à un peu près 1/3 de la hauteur. L’encadrement de la porte et l’armoire étaient devenus rose pale également et les différents pots de fleurs, rose fushia. Elle était contente de son travail, le tout étant très harmonieux, elle n’avait, pour une fois pas exagérée sur le rose. Elle rangea son nécessaire à peinture, recouvrit sa tête, sortis et referma le bureau. Le mystérieux homme la reconduisit vers la sortie. Elle lui glissa discrètement la clé dans la main, se retourna vers lui.*
- Ne t’inquiètes pas je tiendrais parole, ma part du marché serra bientôt accomplie, il vous sera rendu, il va adorer les changements.
*Puis elle enfila son scaphandre et s’en retourna vers son bunker. Elle devait se dépêcher, on ne devait pas s’apercevoir de son absence.*